5 erreurs à éviter de commettre pour obtenir une augmentation de salaire ou prime facilement

Vous souhaitez négocier une augmentation de salaire avec votre employeur ? Voici quelques erreurs à éviter à tout prix

Demander une augmentation de salaire n’est pas chose aisée. Pourtant, compte tenu de la flambée des prix des produits sur le marché, on ne saurait passer à côté. Avant de prendre la décision, il est crucial de connaître les erreurs potentiellement coûteuses. Découvrez-les en détail pour être sûr d’avoir gain de cause.

Salaire : Ne faites pas ceci si vous demandez un ajustement #

D’après un expert en négociation salariale, la plupart des entreprises planifient les ajustements de salaire 3 à 6 mois à l’avance. Alors que la plupart des travailleurs, lorsqu’ils demandent une augmentation, attendent la réunion annuelle avant de soumettre leur demande. Ce qui est une terrible erreur.

Elle recommande alors « d’envisager l’augmentation comme un projet à long terme« . Pour cela, faites le point sur vos contributions et vos prestations au sein de l’entreprise. Évaluez ensuite si elles sont équitables. Si votre contribution est supérieure à votre niveau de salaire, c’est donc la preuve que vous méritez la revalorisation.

À lire 7 arguments infaillibles pour recevoir facilement une augmentation de salaire

Lorsque vous communiquez avec votre employeur, assurez-vous également d’avoir un montant précis en tête pour éviter toute ambiguïté. Si c’est le cas, il sera libre de vous accorder une évolution de salaire de 5 % ou même de 1 %. « Nous devons retrouver notre pouvoir financier et annoncer combien nous voulons« , dit le coach.

Ce qu’il faut donc faire, c’est annoncer un chiffre approximatif, par exemple une évolution de salaire de l’ordre de 10%. Veillez également à ne pas donner de fourchette, car il pourrait se limiter au minimum. En outre, ne vous laissez pas influencer par une récente revalorisation qui est souvent moindre. Contrez l’argument en jouant la carte du réalignement sur le coût de la vie par rapport à l’inflation.

D’autres erreurs fréquentes chez les salariés demandant une augmentation #

Un autre obstacle à l’obtention d’une revalorisation de salaire est la méconnaissance de la culture de votre entreprise. En effet, certaines sociétés ont pour politique de ne jamais accorder d’augmentations, mais de miser sur les primes et les cadeaux en nature.

Dans ce cas, la solution est simple : demandez une formation dans un domaine spécifique. Vous augmenterez ainsi vos compétences et pourrez accéder à un poste plus avantageux avec un salaire plus élevé. Vous pouvez également postuler à un poste mieux rémunéré ailleurs.

À lire Retraite : toutes les erreurs souvent commises à bannir pour avoir une pension à taux plein

Le coach en négociation salariale conseille aussi de ne surtout pas donner un caractère émotionnel à votre demande. En d’autres termes, n’utilisez pas vos problèmes personnels comme argument pour demander une augmentation de salaire. Il s’agit notamment du coût du loyer et du fait d’avoir beaucoup travaillé. C’est une excellente raison pour qu’ils refusent votre augmentation.

L’experte en négociation de salaire recommande toutefois de fonder votre approche sur des faits rationnels. Comme elle l’explique : « si vous utilisez un langage commercial, basé sur des faits et la rationalité, ils n’auront pas d’autre choix que de dire « oui » ». Il est possible que la réponse soit négative, mais cela peut servir à les alerter.

Salaire : N’ayez surtout pas peur de recevoir un « Non » #

Ne pensez pas qu’en formulant votre demande, l’employeur cédera à coup sûr. Il y a très peu de chances que cela se produise. D’ailleurs, au premier refus, la plupart des gens abandonnent. Mais l’experte explique que ce n’est que le début de la négociation de salaire.

Ce qu’elle recommande, c’est d’opter pour un plan B. En fait, si vous n’obtenez pas une réponse positive, essayez autre chose. Pourquoi ne pas demander une augmentation de salaire variable, un avantage en nature ou une prime ?

À lire Retraites : le salaire minimum depuis le 1er janvier pour valider un trimestre