AAH, APL… : ces aides que les Français ont le moins réclamées en 2023, comment les obtenir

Plusieurs potentiels bénéficiaires ne réclament pas leur part d’aides sociales. Découvrez les allocations les plus oubliées en 2023 !

Au cours des années précédentes, la CAF rencontrait deux problèmes spécifiques : le non recours et la fraude. De nombreux Français oublient de réclamer les aides auxquelles ils sont éligibles. Pourtant, certaines d’entre elles connaissent des revalorisations chaque année. Découvrez les dernières configurations apportées en 2024 à ces 4 allocations non demandées !

Aides : Quelles sont ces prestations non réclamées ? #

La prime d’activité figure dans la liste des aides non réclamées au cours de l’année 2023. Cette allocation est attribuée aux travailleurs à faible ressources. D’ailleurs, la détermination de son montant dépend du revenu personnel du bénéficiaire et celui de son conjoint.

La RSA se place sur le même pied d’égalité que la prime d’activité. Ces deux aides sont propres aux travailleurs à bas revenu. Au cours de l’année 2023, le taux de non recours à la RSA avait atteint plus de 30 %. Un chiffre que le gouvernement estime réduire cette année avec une revalorisation au mois d’avril prochain.

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Une aide spécifique se trouve également atteinte du non recours ces derniers temps. Il s’agit de l’allocation aux adultes handicapés ou l’AAH ! Pourtant, cette prestation appuie le pouvoir d’achat des personnes incapables de travailler à cause de leur état de santé. Et elle est cumulable avec les deux allocations ci-dessus.

Plusieurs locataires oublient aussi de réclamer les aides au logement. Il s’agit de l’APL, l’ALF et l’ALS. Ces prestations ont connu une augmentation considérable sur son taux de non recours lors de l’année précédente. Pourtant elles profitent à plusieurs catégories de locataires sans grandes exigences.

Les conditions d’éligibilité de ces allocations #

À chacune de ces aides se rattache des critères d’éligibilité. Les demandeurs devraient donc les vérifier avant d’envoyer leur demande. Pour la prime d’activité, ce sont les ressources du demandeur qui comptent le plus. Mais les bénéficiaires doivent résider sur le territoire français et être âgés plus de 18 ans. L’affiliation à la CAF figure aussi parmi les règles importantes de l’attribution de cette prime. En ce qui concerne l’aide sociale RSA, les conditions sont quasi-similaires à celles de la prime.

Néanmoins des plafonds sur le revenu s’imposent. Donc, la CAF pourrait demander des justificatifs au moment de la demande. Ces documents concernent des informations personnelles et surtout professionnelles dont le montant net social sur les fiches de paie.

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Les aides au logement bénéficient aux locataires et aux sous-locataires. Néanmoins, le propriétaire principal de l’immeuble doit être au courant dans le dernier cas de figure. Pour l’APL, les bénéficiaires doivent respecter un plafond sur le revenu mensuel. Mais d’autres conditions pourraient s’y joindre.

Le principal critère d’éligibilité de l’AAH reste l’état de santé et le revenu de l’intéressé. En effet, ce dernier doit justifier qu’il est atteint d’une incapacité d’au moins 80 %. Mais ce taux n’est pas fixe et pourrait bien régresser à 50 % dans certaines situations. Les demandeurs de cette aide doivent aussi être âgés d’au moins 20 ans et avoir une faible ressource.

Aides : Des changements importants pour 2024 #

Pour cette année, des revalorisations seront mises en œuvre pour de nombreuses aides sociales. En effet, une hausse de 4,6 % sera applicable à la RSA et l’AAH à partir du mois d’avril prochain. Une augmentation qui fera plaisir à plusieurs foyers si l’inflation s’installe à nouveau au mois de février.

Une nouvelle règle par contre est appliquée à l’AAH depuis la fin de l’année 2023. Il s’agit de la fameuse déconjugaligation. Désormais, la détermination du montant de cette aide se fera à partir des revenus du bénéficiaire. Donc les ressources du conjoint ne devraient pas entrer dans le calcul.

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