Depuis 2023, il y a une diminution de la demande de certaines prestations sociales de la part des bénéficiaires. Selon les informations de la CAF et de l’Insee, ces prestations sociales (AAH, aides au logement…) ne sont demandées que par très peu de gens. Et pourtant, elles ont fait l’objet d’une revalorisation.
Aides au logement, AAH, des prestations moins réclamées #
Les aides sociales (AAH, aides au logement, ASPA, etc.) visent à accompagner les personnes ayant des revenus modestes. Ainsi, le gouvernement fait le nécessaire pour mettre en place de nombreux dispositifs afin de redresser le pouvoir d’achat de milliers de familles. Et pourtant, d’après les informations de la Drees, ces familles sont de moins en moins rares à réclamer ce droit.
La CAF et l’Insee confirment même que les personnes éligibles à certaines prestations sociales (AAH, ASPA, et d’autres allocations) se passent de ces aides. Et on se demande bien pourquoi ? Alors que les crises et l’inflation continuent de faire chuter le pouvoir d’achat.
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Selon les informations recueillies, trois allocations sociales sont en baisse. L’allocation aux adultes handicapés (AAH), la prime d’activité et les aides au logement. Et cela malgré les efforts du gouvernement à rendre ces prestations beaucoup plus intéressantes.
En effet, comme pour toute aide sociale, il faut répondre à certains critères. Mais ces conditions sont de plus en plus souples, notamment pour les aides destinées aux personnes handicapées et aux seniors. Alors, pourquoi les bénéficiaires ne réclament-ils pas l’AAH ou les allocations au logement ?
Trois allocations que les Français réclament moins #
L’AAH (allocation aux Adultes handicapés) est l’une des aides sociales les moins réclamées. Pourtant, cette aide peut changer la vie des personnes concernées. Selon les informations, ils sont plus de 120 000 en situation de handicap. Ces personnes vulnérables se trouvent souvent dans l’incapacité de s’occuper d’elles-mêmes.
Pour bénéficier de l’AAH, il faut répondre à certains critères à savoir être un Français âgé d’au moins 20 ans et vivant en France. Il faut atteindre au moins 80 % d’incapacité et avoir de faibles revenus par rapport au plafond défini et à la situation familiale.
En 2022, plus de 4,6 millions des foyers Français sont bénéficiaires de la Prime d’activité, beaucoup plus importante que l’AAH. Malgré cela, cette prestation sociale reste l’une des moins réclamées. Aujourd’hui, seuls 49 % des salariés, des agriculteurs et des travailleurs indépendants à faible revenu jouissent de ce coup de pouce.
Les travailleurs indépendants, les salariés et les agriculteurs affiliés à la CAF ou la MSA peuvent réclamer la Prime d’activité auprès de ces deux organismes. Une demande en ligne est d’ailleurs possible, s’ils remplissent les conditions d’éligibilité, à savoir être un Français âgé d’au moins 18 ans et vivant en France, avec des ressources modestes.
Aides au logement, AAH et autres… des allocations familiales revalorisées #
L’AAH, la prime d’activité ou encore les aides au logement sont des dispositifs sociaux pour aider les familles modestes. Pourtant, les foyers concernés oublient souvent de faire la réclamation de leur droit. Et ce, même si certaines allocations connaissent une revalorisation. Pourtant, les organismes établissent les aides au logement en fonction de la situation des demandeurs. Elles se présentent sous plusieurs formes, à savoir l’aide personnalisée au logement (APL), allocation de Logement Social (ALS) ou encore allocation de logement familial (ALF).
Pour être bénéficiaire de ces aides de logement, les règles restent les mêmes comme pour l’AAH et la prime d’activité. Vous devez résider en France dans un logement éligible à l’aide. Vous ne devez pas être bénéficiaire d’une autre allocation au même titre. Et le plus important, il doit s’agir de votre résidence principale.
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