Cette année, selon les modifications de la réforme des retraites, les travailleurs partiront une fois qu’ils auront atteint l’âge de 62 ans et 6 mois.
Par conséquent, le montant de leur prestation ne sera pas le même que celui des anciens bénéficiaires.
Effectivement, diverses modifications ont eu lieu au cours de cette année.
Retraites : Revalorisation de certains régimes #
Pour 2024, les retraites de base connaîtront une augmentation de 5,3 %.
Cette hausse concernera les séniors des secteurs public, privé et commercial, ainsi que les agriculteurs. Chaque année, nous effectuons une revalorisation en fonction de l’inflation.
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Il convient de noter que ce nouveau montant de pension ne s’appliquera qu’au paiement de février.
Effectivement, les responsables verseront toujours les pensions de base du régime général à la fin de la période concernée.
Cette année, les petites retraites complémentaires peuvent aussi avoir une augmentation. Notamment pour ceux qui ont travaillé toute leur vie au salaire minimum et qui perçoivent moins de 85 %. Cela dépend toutefois de la décision des partenaires sociaux qui gèrent le régime des anciens salariés du secteur privé. Le gouvernement leur a donné un ultimatum jusqu’en septembre pour augmenter la prestation.
Cette revalorisation concerne aussi certaines allocations. La minimum vieillesse (Aspa) a augmenté de 5,3 % pour atteindre 1 012,02 euros. Le minimum contributif (MICO) classique et majoré augmente également de 3,4 %. Il passe donc à 733,04 euros par mois et le MICO plus à 876,14 euros. L’allocation de veuvage est en hausse de 5,3 %, pour atteindre un maximum de 697,82 euros, avec un plafond de revenus trimestriels de 2 616,825 euros.
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Les nouveautés à prévoir pour cette année #
Désormais, pour bénéficier de la pension de révision, les séniors devront percevoir un revenu annuel de 24 232 euros pour les veuves ou les veufs. Et il sera de 38 771 euros pour les couples. La pension de révision minimale a été augmentée de 5,3 %. Il s’élève à 324,79 euros par mois pour une durée d’assurance d’au moins quinze ans du conjoint décédé. Pour la CSG, le barème est revalorisé de 5,3 %. Cela signifie que certains bénéficiaires pourront changer de tranche. En fonction de leur niveau de revenus, nous pourrons les exonérer ou les soumettre à un taux plus faible.
Les fonctionnaires contractuels de l’Ircantec verront également leurs retraites augmenter de 5,3 %. Pour les travailleurs indépendants relevant du régime de la Cipav, l’augmentation sera de 4,3 % et pour les médecins libéraux de 2,6 %. Les avocats verront leur pension complémentaire augmenter de 1 %.
En outre, la revalorisation des petites retraites de base convenue en 2023 prendra effet cette année.
L’augmentation moyenne sera de 50 euros et concernera plus de 1,7 million de bénéficiaires.
Cela concerne surtout les séniors percevant une pension inférieure au seuil, sous réserve de certaines conditions.
Elle est entrée en vigueur en septembre 2023, ainsi, une première vague de 650 000 personnes en a déjà bénéficié.
Les actifs pourront aussi, à partir de cette année, bénéficier d’une retraite complémentaire en plus de leur pension. Cela à condition qu’ils aient liquidé leur pension à taux plein et que leurs revenus mensuels soient inférieurs à 3 666 €. De plus, la consultation des informations sera désormais facile grâce au portail de référence en ligne Info-retraite.fr.
Retraites : Qu’en est-il pour les complémentaires ? #
Le 1er novembre 2023, les partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco ont décidé d’augmenter les retraites complémentaires de 4,9 %. Cette mesure s’appliquera aux pensions des mois à venir.
Toutefois, il a été dit que l’augmentation sera inférieure de 0,4 % au niveau de l’inflation pour les trois prochaines années.
Cela signifie que la prochaine augmentation, le 1er novembre 2024, sera moins favorable. Cette décision peut toutefois être annulée par le Conseil d’administration s’il le souhaite.
De plus, à partir de cette année, nous n’appliquerons plus le fameux malus sur les pensions complémentaires. Il s’agissait d’une décote temporaire sur les aides des pensionnaires du secteur privé.
Nous avons déjà mis en œuvre cette suppression pour les pensions des nouveaux allocataires à partir de décembre dernier. Les anciens bénéficiaires, en revanche, devront attendre le 1er avril.