La crise que traverse actuellement le pays a contraint le gouvernement à initier de nombreux changements de prélèvements. À plusieurs reprises, cette hausse a touché les propriétaires. De plus, une augmentation additionnelle des impôts pourrait se produire. Voici toutes les informations !
Propriétaires : Divers impôts sous le feu des ajustements financiers #
Ces dernières années, l’inflation n’a pas épargné le portefeuille des propriétaires de bien immobiliers. En 2023, par exemple, le gouvernement a augmenté le montant à payer au titre de la taxe foncière. Un changement qui coûte à plusieurs personnes concernées.
Cette situation s’est également reproduite pour cette année. En effet, cet impôt sur les propriétés foncières est à nouveau indexé sur l’inflation. Il sera donc désormais de 3,9 % sur l’ensemble des factures. À cela s’ajoute le taux prélevé par la commune, qui pourrait être encore plus élevé.
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De plus, cette taxe ne sera pas la seule qui connaîtra une augmentation sur la facture des propriétaires. En effet, une autre fera également l’objet d’une revalorisation, à savoir, la taxe sur les abris de jardin.
Depuis 2012, les propriétaires doivent s’acquitter de cet impôt, également appelée taxe d’aménagement. Elle s’applique en principe à toutes les constructions dont la surface mesure 5 m2 et plus.
Cette taxe va également bondir cette année #
Depuis 8 ans, l’État a revu chaque année une hausse de la taxe sur les abris de jardin. Pour 2022, l’augmentation du taux d’imposition était de 7 %. Puis, l’année suivante, en 2023, tous les propriétaires ont vu le taux augmenter à 8 %.
D’ailleurs, ce rebond du taux d’imposition pourrait se poursuivre cette année. Le taux devrait atteindre 3,4 %, selon l’indice de la construction publié par l’Insee. Un prélèvement minime par rapport aux années précédentes, mais tout aussi handicapant pour les propriétaires. À noter que les dirigeants n’ont pas encore publié aucun texte officiel.
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Il en va de même pour la taxe d’aménagement, qui a atteint un niveau historique. Il s’agit d’un impôt local prélevé sur la construction, la rénovation ou l’agrandissement des bâtiments. Ce sont les communes, les départements qui se chargent du prélèvement. Sauf pour celui de l’Île-de-France, c’est la Région qui sera responsable de l’évaluation des impôts. Selon Le Figaro, la base forfaitaire d’imposition est de 1 038 € pour les propriétaires résidant en Ile-de-France et de 916 € pour les autres.
En outre, le calcul de la taxe se fait en multipliant la base forfaitaire par la taille de l’abri. Ensuite, on applique les taxes communales et provinciales à ce résultat. Ainsi, le coût d’un abri de jardin varie en fonction du lieu de résidence des propriétaires.
Propriétaires : Quelques moyens légaux pour contourner le paiement #
Le relèvement brutal de la taxe sur les abris de jardin pourrait s’avérer coûteux pour les propriétaires. Toutefois, selon Capital, il existe un certain nombre d’astuces légales qui permettent de contourner le paiement. En construisant un abri de moins de 5 m², par exemple, ou en optant pour un abri démontable qui ne nécessite pas de fondations.
Les propriétaires désireux d’alléger leur facture peuvent également opter pour une construction ouverte ou semi-ouverte. À savoir, une terrasse, une pergola, etc. Les taxes communales et provinciales ne sont pas incluses dans le calcul de la taxe. On ne les considère pas comme des bâtisses. Il serait également judicieux de déménager dans une autre ville où les abris de jardin ne sont pas imposables.